« Ecologie de soi » et « performance l’entreprise »
L’écologie de soi ou écologie personnelle, un concept à la mode ou une évidence à expérimenter de toute urgence ?
Tout comme le développement personnel, le bien-être au travail ou ailleurs, l’écologie de soi est sur toutes les lèvres. Dans le contexte que nous connaissons actuellement, où la responsabilité sociétale des entreprises et la prévention de l’environnement sont devenus des sujets d’autant plus cruciaux, nous sommes témoins de l’apparition de nouveaux modes de management appelés coresponsables : l’écologie managériale et l’écologie personnelle.
Adopter la culture de la coresponsabilité oblige à revoir pleinement la relation en entreprise et implique d’offrir la possibilité à tous ses membres de devenir peu à peu acteurs de leur épanouissement individuel et de leur performance collective. C’est justement ce que propose l’écologie managériale : son principe notamment est de faciliter cela à travers le respect des individus. Ce dernier élément sous-entend entre autres de considérer véritablement la diversité au sein des équipes de travail. L’écologie personnelle vient compléter cette dimension car elle vise à adopter une philosophie de vie qui favorise la prise de hauteur pour se préserver, se ressourcer tout en évitant de gâcher son énergie vitale dans un environnement fréquemment stressant.
L’écologie de soi au cœur des enjeux managériaux, quel avantage concrètement ?
Les thèmes de la gestion du stress et de la prévention des risques psychosociaux sont devenus incontournables au sein de l’entreprise. L’écologie personnelle, le bien-être et la santé au travail représentent dorénavant un enjeu majeur pour de nombreux DRH. S’engager dans la qualité de vie au travail permet de participer concrètement à l’amélioration des conditions de travail des salariés et par conséquent à la performance globale de l’entreprise.
Par ailleurs afficher un véritable engagement sur le bien-être au travail est même devenu un levier pour fidéliser les collaborateurs et attirer de nouveaux profils. D’un autre côté la qualité de vie au travail agit en faveur du sentiment d’appartenance des équipes et par conséquent facilite la fédération de ces dernières.
L’écologie de soi permet de rester calme, posé, centré afin d’être ici et maintenant avec attention et tout cela améliore considérablement son efficience. Encore faut-il admettre que la notion d’efficience participe davantage à la performance de l’entreprise que celle d’efficacité.
Veiller à « l’écologie de soi » de ses collaborateurs favorise l’équilibre et contribue grandement à harmoniser les habitudes de vie personnelles et professionnelles. Autrement dit, faire preuve de vigilance sur ce point participe à donner du sens à leur rôle au sein de la structure.
En résumé, l’écologie de soi c’est quoi ?
Les 3 axes fondamentaux de l’écologie de soi :
- Considérer davantage sa relation à soi-même pour se respecter pleinement
- S’écouter toujours et encore pour mieux prendre conscience de ses besoins physiques et émotionnels
- Trouver son équilibre de vie entre les sphères personnelle et professionnelle.
L’écologie personnelle implique d’approfondir la connaissance de soi pour améliorer notamment ses capacités cognitives et son intelligence émotionnelle.
En somme, toutes les entreprises visent le progrès et la performance, elles l’atteignent notamment à travers la cohésion des actions individuelles et collectives. C’est pourquoi miser sur l’écologie de soi présente des possibilités intéressantes pour accompagner l’ensemble du capital humain dans ce challenge de transformation auquel les entreprises doivent faire face actuellement.
A travers ma connaissance de l’entreprise, mon expertise en ingénierie des compétences individuelles et collectives ainsi que mes compétences de sophrologue certifiée RNCP, j’ai quelques idées pour agir concrètement dans ce sens. Je serai ravie de vous en parler dans un nouvel article prochainement !